Défi L’anxiété sociale

L’anxiété sociale

Illustration montrant une femme recroquevillée devant son ordinateur et une main sort de l'écran pour la pointer du doigt

Défi : 1 vidéo par jour pendant 30 jours. Vingt quatrième vidéo : L’anxiété sociale 🙈
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Coucou !! 🌷

Je me suis lancée le défi de te présenter une vidéo par jour pendant 30 jours.
Voici donc ma vingt quatrième vidéo, l’anxiété sociale 🙈

Le trouble de l’anxiété sociale (TAS) à remplacé le terme de phobie sociale mais il s’agit de la même chose. Et bien souvent, lorsque nous sommes très anxieux avec crise d’angoisses, il y a souvent de l’anxiété sociale également mais il se peut qu’elle ne soit pas tout à fait identifiée par la personne qui vit le phénomène.

Le trouble de l’anxiété sociale peut se traduire de mille et une façon différente. On retrouve notamment :
1) De la timidité excessive (souvent perçue chez l’enfant comme pouvant être normale)
2) La peur de s’exposer devant des inconnus. Sortir de chez soi seul.e peut aussi être éprouvant. Se sentir vulnérable.
3) L’impression de suffoquer dans des lieux avec forte densité de population, villes, transports en communs => Agoraphobie
4) Sensation d’être constamment regardé.e, jugé.e, moqué.e ou en avoir peur.
5) Devoir parler en public, réaliser un exposé, être en réunion, s’affirmer
6) Incapacité à pouvoir s’exprimer de manière claire et fluide, bégaiement.
7) Rougir facilement, transpirer abondamment en public, avoir les mains moites, trembler.
8) Difficultés relationnelles qu’elles soient amoureuses, familiales, amicales, professionnelles

Souvent, l’anxiété sociale s’installe très tôt dans la vie d’une personne. Il n’est pas rare qu’elle se manifeste dès l’enfance voire la petite enfance. Et pour cela plusieurs facteurs sont à prendre en compte : milieu familial (est-il sécurisant ou a t-il été perçu comme sécurisant pour moi?) ; L’école ou le travail (un lieu où l’on attend beaucoup d’une personne = anxiété de performance, de comparaison aux autres) ; environnement extérieur …

Pour répondre à l’anxiété que ressent une personne vis à vis de toute ces situations, le système nerveux va alors chercher à nous protéger en adoptant des comportements d’évitements, de fuites. Et cela ne fait que renforcer ou confirmer notre peur vis à vis de la situation en particulier.
Par exemple : Je me sens anxieux en ville, quand il y a beaucoup de monde et de bruit autour de moi, je n’aime pas prendre le métro = Je ne prends jamais le métro et préfère m’y rendre à pied ou en vélo ou en voiture même si cela est parfois moins pratique.
Ou alors : La vie me propose de rencontrer de nouvelles personnes, on m’a invité à une fête mais je ne connais personne, je ne me sens pas à l’aise et ça va se voir alors je vais trouver une excuse pour ne pas y aller

Et des exemples, on pourrait encore en citer mille autres.
En adoptant des stratégies d’évitements, il y a également des répercussions sur nos émotions, ce que l’on ressent et la manière dont on va agir dessus.

Il se peut par exemple que l’on ressente tout un pannel d’émotions différentes en fonction des situations que l’on arrive pas à affronter : Peur, colère, rancune, jalousie, sentiment d’injustice, du dégout, de la dévalorisation de soi, découragement, désespoir etc …

Et ces émotions vont nous amener encore une fois à agir et à adopter de nouveaux comportements qui vont encore une fois confirmer les émotions que nous ressentons : Procrastination, auto-sabotage, culpabilité, dépendance affective…

Les blessures que l’on porte, souvent crée dès l’enfance ont aussi leurs impact pouvant amener à de l’anxiété sociale.
La blessure d’abandon ou de rejet par exemple va fortement influencer notre rapport aux autres et au monde qui nous entoure et peut générer de l’anxiété sociale.

L’éco-anxiété peut aussi être une piste à explorer si tu ressens cette forme d’anxiété car il s’agit ici avant tout d’un avenir collectif, d’une cause sociétale ou l’on peut se sentir parfois impuissant.e face à des décisions provenant d’autres personnes et sur lesquelles nous n’avons pas d’emprise = il y a là alors une notion de contrôle sur les choses.

En fonction de notre passé, de notre enfance également, il se peut que tu es subi.e ou que tu as été témoin de violences, cela peut amener à des traumatismes qui peut aussi amener à de l’anxiété sociale. Et de manière générale, les personnes souffrant d’anxiété sociale sont assez sensibles à la notion de conflit qu’elles évitent un maximum.

Il y également, et bien souvent, beaucoup de dispersion chez les personnes faisant de l’anxiété sociale. Et la notion de désengagement s’en suivra tout naturellement, malgré que l’on soit bourré de talents, d’idées, de projet. Il est souvent difficile pour une personne anxieuse socialement de se projeter positivement à long terme sur un projet d’où le fait qu’elle n’arrive pas à s’engager concrètement surtout lorsqu’arrive les premières difficultés, problèmes.

Il se peut que l’on vive pendant un moment dans le déni totale de cette anxiété que l’on ne souhaite pas reconnaître et accepter. On peut alors vivre une forme de désillusion entre ce que représente notre monde intérieure et la réalité de la vie extérieure : on vit alors de grandes vagues d’émotions face à cela qui peuvent être dévastatrices.

L’anxiété sociale peut aussi amener à des formes d’addictions : Nourriture, sucre, alcool, tabac, drogues voire même de la bigorexie (addiction au sport). Les addictions sont propres à chacun.e en fonction de son histoire.

Comme tu l’auras constaté, l’anxiété sociale englobe énormément de notions et de concepts différents qui peuvent être intéressant à regarder précisément. De plus, on peut ensuite tisser des liens entre ces différents concepts qui nous ont suivis une partie de notre vie et qui viennent alors expliquer certains de nos comportements ou les émotions qui nous ont traversées et dans lesquelles ont a pu rester bloqué.es un moment.

Ce que je t’invite à faire dans un premier temps est de venir écrire, toutes ces notions que tu découvres chez toi, ces choses qui t’on suivies et qui parfois t’on mené la vie dure. C’est un travail qui demande du courage, de l’humilité face à ce que nous sommes en l’instant, face à notre histoire, face à cette part vulnérable de nous. Mais c’est un travail libérateur.

Puis ensuite, il te faudra alors certainement aller plus loin pour casser cette anxiété. C’est ce que nous verrons prochainement. Tu peux m’écrire via le formulaire de contact sur mon site.
Je t’invite également à laisser un petit commentaire sous cet article s’il t’a plu, s’il résonne en toi et ce que tu as découvert. Cela me fera très plaisir.

Pour la vingt-cinquième vidéo de ce défi, nous allons explorer la magie de la manifestation par l’intention, les affirmations et visualisations positives.

A demain pour la prochaine vidéo 🌞
Avec toute mon affection,
Marie 🌺

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